L'ONU dénonce l'augmentation des massacres en Colombie

Massacres en Colombie1 mars 2011. Le Bureau du Haut Commissaire aux droits de l'homme a dénoncé mardi, une hausse de 40 % du nombre de massacres en Colombie attribués principalement aux groupes armés illégaux, dont certains seraient liés à des secteurs militaires.

 

Christian Salazar, représentant en Colombie du Haut Commissariat des Nations Unies, a présenté un rapport pour 2010 sur l'état des droits de l'homme et du droit international humanitaire dans le pays. La source de l'information se trouve ici dans le journal : ONU denuncia-masacres-colombia

 

 

 

En 2009, le nombre de massacres furent de 27 qui a produit 139 victimes, mais en 2010, se nombre fut de 38 massacres et 179 personnes abattues. "Il est alarmant de constater que le Défenseur du Peuple (ombudsman) informe sur les massacres possibles" et que les autorités ne prennent pas des mesures appropriées, dit Salazar aux journalistes lors de la présentation du rapport. "Particulièrement inquiétante est la forte augmentation des homicides (40 %) dans le contexte de violents conflits entre ces groupes et entre factions du même groupe", a déclaré Salazar. La plupart de ces massacres ont été attribués à des groupes armés illégaux qui sont désignés comme des "groupes postparamilitares" parce que ses membres ont été démobilisés comme des récidivistes de combattants paramilitaires.

Salazar a noté que ces groupes "ont parfois l'autorisation, la tolérance et la collusion, soit par la corruption ou la menace provenant de certains membres des forces de sécurité". Il faut "être plus énergique dans la lutte contre la corruption parmi les membres des forces de sécurité", a-t-il dit. Angelino Garzón vice-président en charge des questions de droits de l'homme au sein du gouvernement, n'a fait aucun commentaire sur le rapport parce que, il est actuellement à Berlin.

Selon l'Office des Nations Unies en Colombie, un massacre est le meurtre de trois personnes ou plus aux mains de groupes armés illégaux. Ces massacres ont été l'une des pires formes de violence des groupes armés illégaux dans le service du trafic de drogue et les groupes paramilitaires, principalement, mais aussi de la guérilla.

Les actions des groupes paramilitaires dans les années 90, par exemple, ont été marquée pour des massacres de plus de 50 personnes. Cette méthode semble variée ces dernières années par le meurtre de civils, de militants des droits humains, de dirigeants syndicaux, entre autres, qui ont été ciblés.

Pour arrêter les actions illégales de ces groupes, l'ONU a recommandé au gouvernement d'adopter des politiques qui "ne se limitent pas à l'augmentation des agents de sécurité publique".

Antonio Menéndez, coordonnateur du programme de lutte contre l'impunité pour les Nations Unies en Colombie, a appelé à un "examen approfondi de la réforme de la loi Justice et Paix" pour la démobilisation des groupes armés illégaux, car cela "n'a pas donné de justice, de paix et de réparation aux victimes".

  

 

Partager cet article sur vos réseaux sociaux préférés  Share


Claude Lasanté