Le pourboire en Colombie n’existe pas
3 mai 2009. Une des choses les plus surprenantes en Colombie pour un touriste est manifestement l’inexistence du pourboire. Et une des choses les plus étranges est celle des commerçants à inclure dans la facture un 10 % de « pourboire volontaire » sans que le client démontre sa propre volonté.
Lorsqu’on désire créer des relations serviables et différentes
entre un client et un acheteur dans le domaine de la
restauration et les bars, un pourboire est habituellement offert
en guise d’appréciation et ainsi le serveur est beaucoup plus
attentif à un client. Cependant, en Colombie ce genre de
relation n’existe pas et alors on assiste à des services de
mauvaise qualité, des oublies, des relations d’une pauvreté
inouï, d’un manque totale de courtoisie et bien sûr, d’une
tentative de profiter des clients par des moyens douteux.
Les serveurs de Cartagena de Indias savent qu’un touriste
étranger va lui donner un pourboire et alors ils offrent un
service amical, agréable et attentif. Par contre, pour les
colombiens qui viennent de l’intérieur et arrivent à Cartagena,
très rares sont ceux qui donnent un pourboire, alors la réalité
est d’inclure un « pourboire volontaire » pour compenser ce
manque de générosité et de conscience.
Qu’arriverait-il si le pourboire était une habitude pour les
colombiens ?
Il est facile de prévoir les conséquences en observant ce qui se
passe, comme par exemple au Mexique où le pourboire est une
façon habituelle d’échange entre un serveur et un client. Le
service est d’une grande courtoisie et la qualité des relations
d’une incroyable générosité… mais est-ce que les colombiens
peuvent offrir cela ? Est-ce qu’ils peuvent comprendre que cela
aura des répercussions grandioses dans leur économie et dans le
tourisme en général ?
D’autre part, les serveurs de Cartagena sont tellement habitué
de ne pas recevoir de pourboire qu’il est plus sage de donner le
pourboire avant le service… je l’ai expérimenté souvent et je
vous assure que c’est ainsi que ça fonctionne, car donner le
pourboire à la fin est une erreur que j’ai souvent commise à
Cartagena. Les serveurs n’ont pas d’espoir, mais en donnant
avant, ils sont d’une gentillesse exemplaire.