Est-ce que les vendeurs de Cartagena désirent réellement avoir un emploi ?

C'est ici la question fondamentale concernant les habitudes des vendeurs ambulants. En travaillant pour soi-même et sans recevoir d'ordre d'un patron, les gens ayant une conscience élevée (réalisation collective) peuvent créer une entreprise rentable et valable dans la communauté, mais les gens ayant une conscience basse (réalisation personnelle uniquement) peuvent détruire tout pour satisfaire leur égoïsme, surtout en affirmant leur droit de travailler sans égard au droit et à la liberté des autres...

 

 

 

Ainsi, les vendeurs ambulants vont chercher à augmenter les tarifs pour profiter au maximum des gens afin de pouvoir "relaxer" après une "dure journée de travail", mais en vérité il n'y a rien de difficile que de s'installer sur le coin d'une rue et attendre les clients et les harceler quand les ventes sont nulles. Aucun plan d'affaires, aucun investissement ou très peu, aucun emprunt à la banque, aucun employé, aucune action de marketing, aucune comptabilité, aucun impôt à payer, aucune gestion, aucun loyer à payer, aucune maintenance, aucune machinerie, aucun nettoyage de son lieu de travail, aucun compte de banque, aucune service à payer, aucune taxe municipale à payer, aucun risque et aucun sens de la responsabilité. Alors où est la difficulté ici ?

En fait, les vendeurs ambulants sont des gens paresseux qui n'aiment pas travailler et ce n'est pas parce que tu t'installes sur le coin d'une rue en permanence qu'automatiquement tu crois être travaillant... Alors pourquoi vouloir un emploi et travailler 40 ou 50 heures semaines quand tu t'installes sur le coin d'une rue sans aucune compte à rendre à un patron et recevoir presque le même revenu ?

 

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Claude Lasanté